9 août 2017

{Chronique} Dating you, Hating you

Lors d'une rencontre embarrassante à Halloween, Carter et Evie, deux agents extrêmement influents d'Hollywood flashent l'un pour l'autre. Mais lorsque qu'ils sont mis en compétition pour le même poste —, leur belle romance se transforme en guerre ouverte pour se saboter. Pourtant la rivalité entre ces deux trentenaires, compétents et haut placés, ne suffit pas à éteindre la flamme ces deux tourtereaux adeptes de l'amour vache.


-Je suis mariée à mon travail, c'est une information de notoriété publique. 
-C'est parfait, parce que moi aussi. Ce sera comme si on trompait nos boulots, ensemble, s'exclame-t-il, apparemment ravi d'avoir trouvé une faille dans laquelle s'engouffrer. 





J'étais vraiment emballée à l'idée de recevoir Dating you, Hating you afin de découvrir le duo d'auteures Christina Lauren à qui l'ont doit déjà les séries Beautiful et Wild Seasons. Un grand merci à la maison d'édition Hugo roman pour cette réception qui m'a permis par la même occasion de me familiariser davantage avec l'univers du show-biz et le métier d'agent artistique.
Carter et Evie se rencontrent à l'occasion d'une soirée costumée. Instantanément attirés l'un par l'autre ils vont toutefois être quelque peu refroidi en découvrant qu'ils sont tous les deux agents de stars à Hollywood, travaillant dans des compagnies concurrentes. Le pire reste à venir lorsque l'entreprise d'Evie va racheter celle de Carter, les mettant en position de concurrence. Il n'y a en effet qu'une place à pourvoir et ils sont deux. 
Le livre fait la part belle à la sphère professionnelle. J'ai trouvé vraiment intéressant le fait de découvrir le métier finalement assez méconnu d'agent. Ces derniers se démènent pour faire signer les artistes les plus en vogue du moment et leur trouver dans la foulée des contrats qui continueront de les propulser au sommet. C'est un milieu élitiste et stressant qui prend souvent le pas sur la vie personnelle. En lisant ce livre je n'ai pas été surprise de découvrir que le machisme est de mise et que la femme, à responsabilités équivalentes avec un homme, est souvent reléguée aux tâches subalternes. Ce milieu ne m'a pas vendu du rêve et il est omniprésent dans le récit.
J'ai en revanche bien aimé nos deux personnages principaux qu'on apprend à découvrir grâce à des points de vue alternés. Evie et Carter sont très attirés l'un par l'autre mais ne peuvent pas s'empêcher de se tirer mutuellement dans les pattes par esprit de compétition. Leurs joutes verbales aussi bien que les petites crasses qu'ils se font tout au long de l'histoire m'ont fait pouffer de rire. Pour ma part, lorsque je suis au bureau, autant je suis sérieuse et rigoureuse dans mon travail, autant je suis coutumière de faire moi aussi des petites blagues à mes collègues donc forcément cette lecture a un peu résonné en moi!
Evie est un vrai requin. Travaillant dans le milieu du show-biz depuis des années, elle en connaît les codes par cœur et son tempérament fort et indépendant sont des atouts certains. Carter est un peu plus doux qu'elle, mais lui aussi est un gagnant qui sait ce qu'il veut et il use et abuse de son charisme pour arriver à ses fins. Je ne saurai pas dire lequel de ces deux personnages a obtenu ma préférence. Ils sont différents mais complémentaires et je n'avais qu'une envie, que ces deux là puissent pleinement vivre leur amour sans la pression infligée par Brad, un personnage que j'ai profondément détesté tout au long de ma lecture pour son côté misogyne et le fait qu'il humilie et rabaisse constamment son entourage. 
En résumé ma lecture s'est révélée agréable, à la fois amusante et pétillante même si je n'ai pas forcément apprécié l'univers impitoyable des agents artistiques que les auteures ont choisi de mettre en avant. Quelques longueurs sont également venues ternir mon appréciation générale mais j'ai tout de même bien accroché à Evie et Carter qui forment décidément un joli duo. 

★★★☆☆






1 commentaire:

  1. Je ne suis pas tellement intéressé, malgré que tu aies plutôt apprécié ta lecture. Je pense que le milieu professionnel risquerait de rapidement m'énerver.

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